mercredi 30 janvier 2013

Golf de Seignosse

Comme évoqué ce site à vocation de partager autour du golf et quoi de plus naturel que de vous parler de mes parcours pratiqués qui présentent un intérêt. mon premier post sera pour le golf de Seignosse.




Fiche signalétique

Golf  Blue Green Seignosse
Avenue de Belvédère - 40510 Seignosse

Tél : 05 58 41 68 30
Fax : 05 58 41 68 31



Accès:

Le parcours

Le tracé du golf de Seignosse est un chef-d'oeuvre imaginé et réalisé par le célèbre et talentueux architecte Robert VAN HAGGE. Bien que récent, 1989, le parcours serpente à travers la forêt landaise constituée d'arbres remarquables (alternance de pins centenaires et de sublimes chênes lièges). Même s'il a été conçu dans une logique de projet immobilier, les villas qui ont été construites ne sont jamais en jeu. L'architecture est élégante et high tech, avec beaucoup de bois (je vous invite à porter votre attention sur quelques villas qui longent sur la gauche le par 5 du trou 7... Cela fait rêver, enfin pour ma part.)
Le parcours est un par 72, sinueux, vallonné, physique, agrémenté de judicieuses pièces d'eau. Je vous conseille de le respecter et de ne pas l'agresser (driver...) car bien que très franc, pas de coup aveugle, il possède toutes les armes  pour sanctionner les mauvais coups et l'intrépidité. Vastes et pentus, les greens réclament une grande concentration.
Chaque trou est un challenge, avec quelques monuments. Les distances sont celles des départs blanc (pour les pro, certains départs noirs sont disponibles!)

Sur l'aller:


Le trou 1, par 4  - 374 m
Il pose le décor, long,  étroit, défendu à gauche par les arbres et à droite par un bunker tout en longueur. Si la mise en jeu reste en jeu, c'est le second coup qui sera déterminant.

Le trou 2, par 4 - 275 m
Répit sur un si petit par 4? La mise en jeu n'est pas compliquée, mais le second coup impose de toucher un green en îlot avec précision.

Le trou 3, par 4 - 350 m
On entre dans le dur (handicap 1). Ce par 4 est exigent, même avec une bonne mise en jeu (zone de réception de plus en plus étroite avec la longueur), le second coup est diabolique, surtout s'il faut le jouer de la droite du fairway. quant au green...

Les deux petits par 3 de transition (trou 5 et 8) sont de bonnes occasions d'améliorer la carte.

Les deux pars 5 (trou 4 et 7) sont d'une distance raisonnable, mais la topographie et les greens sur élevés interdissent les amateurs d'imaginer de pourvoir les toucher en 2.


Sur le Retour:

Le trou 11, par 5 - 502 m
C'est selon moi le trou signature du parcours. Imaginez un départ surplombant au moins de 50 mètres une trouée dans la forêt: mise en jeu époustouflante. un second coup, obstacle d'eau latéral à droite et forêt à gauche a négocié prudemment, mais il faut avancer... Enfin le green est sur élevé avec de jolies pentes. Ce trou a été élu plus joli trou n°11 d'Europe!

Le trou 13, par 4 - 418 m
On reste dans le dur, car outre la longueur, le trou est étroit, presque toujours vent contre. Bref il faut accepter le bogey.

Le trou 18, par 5 - 529 m
Bien évidemment le parcours se devait de terminer sur une dernière épreuve golfique. double dogleg, en montée, green sur élevé et défendu par des bunkers redoutables. Je le surnomme le "Monster".



Les informations utiles

Le Practice est moyen et très éloigné du départ (prévoir du temps avant le départ si vous souhaitez taper quelques balles).
Il n'y a pas de chipping green praticable, mais le putting green sur le départ du 1 est vaste et représentatif de ce qui vous attend...

Le proshop et le club house ont été refait, sobre. On y mange correctement et la terrasse est magnifique. l'accueil est bon, sans plus, mais les membres sont très sympathiques et fiers de vous faire partager leur joyaux et ses pièges et de constater que votre index va voller en éclat.
Les voiturettes sont équipées d'un GPS efficace.

Au niveau des tarifs, deux possibilités pour réduire la facture, notamment en haute saison
  • Le Golf Pass  (si vous restez quelques jours dans le Pays Basque ou les Landes, c'est un minimum, il y possibilité de jouer plusieurs parcours de grande qualité à des tarifs moindres)
  • Entre 12 et 13 heures, il y a une bonne réduction (20%) sur le greenfree

mardi 29 janvier 2013

Journal du Tour Semaine 4

PGA Tour - Torrey Pines

Le Tigre, Tiger Woods est-il de retour pour de bon?

La question est entière et pour moi, AmateurdeGolf, mais aussi fan de Tiger, vous comprendrez que le sujet est sensible et important. Une page est consacrée à ce champion hors norme:
Go Tiger 
Qu'on l'aime ou pas, il fascine et déchaîne les passions. Je n'ai manqué aucune minute de retransmission de la chaîne Golf + (France) pour le retour du joueur à Torrey Pines, et j'avoue, en essayant de garder toute objectivité, que j'ai retrouvé en grande partie le champion avec ses qualités et ses défauts.

Quand Tiger Woods drive au milieu des fairways à plus de 300 yards, délivre des coups de fer limpides ou des wedges chirurgicaux, se met "donner" sur les putts de plus de 10 mètres, ceci sur un des parcours les plus exigeant  (notamment le parcours sud), on se retrouve dans les années 2000 - 2008. C'est à dire un champ de joueurs certes talentueux et un extra terrestre qui joue un autre jeu et compte huit coups d'avance après 68 trous.


Quand Tiger Woods hooke ses drives 40 ou 50 mètres à gauche,  exécute un recovery incroyable avec un fer en slice à angle droit pour éviter l'arbre derrière lequel sa balle s'est miraculeusement arrêtée et qui ne se contente même pas d'un approche putt pour faire un par inespéré mais rentre le chip pour creuser encore un peu plus son avance (Trou n°4 du dernier round) nous pouvons penser que le Boss est de retour.
Au final, il domine le tournoi avec 4 coups d'avance sur Brandt Snedeker et Josh Teater  au terme d'un dernier run lundi de 11 trous, interminables, en raison d'une avant dernière partie qui aurait mérité d'être sanctionnée pour sa lenteur inouïe. Les derniers trous du lundi (Brouillard oblige) nous laisse cependant dans une certaine perplexité, car Tiger ne fut plus Tiger sur les 5 derniers trous (concédant 2 bogeys et un double), ce qu'il n'aurait jamais fait par le passé!
Il signe son retour sur le PGA Tour en 2013 par un septième titre sur le Farmers Insurance à Torrey Pines et une 75ième victoires en pro (à 7 longueurs du record de Sam Snead).  Pour les amateurs de statistiques, lorsque Tiger Woods gagne à Torrey Pines, il gagne au moins 3 autres tournois dans l'année...
J'ai hâte de le revoir, certainement  à Marana (Arizona) pour le WGC-Accenture Match Play du  20 au 24 février prochain. Le champ de joueurs pour le premier championnat du monde de l'année, bien qu'en formule match play, permettra pour la première fois de réunir toutes les stars de la planète Golf.

European Tour - Commercial Bank Qatar Masters

Sur le tour européen c'est une première victoire pour l'autre "Wood", l'anglais Chris Wood qui remporte le tournoi grâce à un splendide eagle autoritaire sur le dernier trou du dernier round! Encore plein de suspense pour ce dernier tour. Le champ des joueurs était certes un peu moins relevé que la semaine précédente avec notamment l'absence de Rory McIlroy qui travaille sans doute assidûment pour retrouver sa dynamique de 2012 avec son nouveau matériel. La bonne nouvelle vient de la rentrée de Sergio Garcia, l'espagnol semble affûté et dans le prolongement de sa jolie fin de saison (victoire sur le PGA Tour et Ryder cup réussie). Avec autant de champions en forme en ce début de saison, c'est un Master palpitant qui s'annonce. Citons Martin Kaymer et les sud africains Brandon Grace et George Coetzee.

Côté Français, c'est un peu mieux avec un très joli Top 10 de Victor Dubuisson (9ième). 

samedi 19 janvier 2013

Journal du Tour Semaine 3

European tour Abu dhabi

Le tournoi est désormais le premier grand rendez-vous des leaders du tour. Cette année Tiger Woods et Rory McIlroy ont positionné le tournoi pour débuter leur saison 2013. Les organisateurs, bien évidemment ne manquent pas l'occasion de les associés, avec le triple vainqueur de l'épreuve Martin Kaymer.
Le jeune irlandais du nord, n°1 mondial, vainqueur des deux tours en 2012 porte désormais la marque à la virgule pour un contrat record de 250 millions de dollars sur 10 ans.
Un peu d'humour pour nous remettre du départ raté des deux protagonistes, qui ne passeront même pas le cut ce week end, laissant le seul Martin Kaymer poursuivre le tournoi.

Espérons que Rory ne tarde pas à retrouver toute la confiance avec son nouveau matériel. N'aurait-il pas du au moins garder son ancien putter? 
Quant à Tiger, il empoche les 3 millions pour participation, se fait pénaliser comme un débutant sur un drop. Le driving n'est pas encore là, avec des swing heurtés, forcés.

Amputé de ces deux énormes stars, le tournoi permet cependant de revoir également un des grands acteurs de 2012: Justin Rose. L'anglais dans la poursuite de sa fabuleuse Ryder Cup et de sa magistrale seconde place à Dubaï semble avoir encore progressé. Il domine les trois premiers tours, facilement, très appliqué et très serein. Et si 2013 était enfin l'année de Justin. Son travail avec Sean Foley porte ses fruits, le joueur n'a plus de faille dans son jeu et possède tous les coups pour remporter son premier majeur (puissance, précision, jeu de fer, petit jeu, putting). Seul faiblesse sur les petits putts.. Allez, je m'engage et j'en fais un de mes favoris pour cette année. Mais il lui faudra également travailler un élément essentiel: la gestion du mental sur les derniers rounds en dernière partie, car la machine s'enraya le dimanche. Fini le festival, Justin redevint un joueur normal. C'est son compatriote Jamie Donaldson qui assura 3 tours solides et un dernier tour quasi parfait, commettant juste un bogey sur le 18 pour ménager encore une fois le suspense jusqu'au dernier coup! Top et jolie victoire pour ce joueur robuste et méritant.


Le jeune danois Thorbjorn Olesen, équipé lui aussi intégralement par Nike, a jouer un golf solide, notamment son jeu de fer et son petit jeu. C'est un attaquant né, talentueux, à suivre de près cette année. Notons que Martin Kaymer revient peu à peu à son meilleur niveau. 

PGA TOUR, L'Humana à la Quinta

Le tournoi retrouve peu à peu sa notoriété, et sa formule (les trois. premiers tours sur trois parcours différents), bien que difficile à suivre s'est achevé sur un dernier round de toute beauté.
Les conditions de jeu furent idéales, pas de vent, greens réceptifs, rought tolérants... Certainement trop pour les pros engagés qui ont écrasé le(s) parcours. Difficile donc de tirer des conclusions. Le leader le samedi, Scoot Stallings, s'effondra lors du dernier tour et surtout sur les 4 derniers trous, ne se qualifiant même pas pour le playoff. C'est Brian Gay qui rafle la mise après deux trous de playoff et autant de birdies, devant Charles Howell III et David Lingmerth.

 

J'ai apprécié de revoir Stewart Cink, pas si loin. Quant à Phil Mickelson il semble plutôt bien et pourrait être proche de la victoire la semaine prochaine à Torrey Pines.

lundi 14 janvier 2013

Journal du Tour Semaine 2

L'European Tour

Le circuit européen faisait escale à Durban en Afrique du Sud afin de disputer le Volvo golf champions, regroupant les principaux vainqueurs du circuit en 2012, soit encore un tournoi avec un champ réduit de joueur. Cocorico, notre seul vainqueur français en 2012, Julien Quesne a réalisé un solide tournoi jouant même en dernière partie le dimanche avant qu'un sombre double-bogey sur le trou 11 ne rompe fatalement sa dynamique positive, dommage mais prometteur.


C'est finalement Louis Oosthuizen, un des nombreux Sud Africains engagés qui remporte la victoire. Parti avec 5 coups de retard sur l'écossais Scott Jamieson, il ne lui aura fallu que 10 trous pour combler ses 5 coups de retard lors du dernier tour. Il prit ensuite la tête, et remporta assez facilement la victoire, même si l'écossais tenta et rata de peu l'eagle sur un ultime chip  au trou 18. Dommage, un playoff aurait prolongé un peu ce très beau tour. Même si Louis Oosthuizen a raté son troisième tour, il a éclaboussé le dernier tour de toute sa classe, scorant lorsqu'il était en position et ne commettant aucune grossière erreur, contrairement à ses adversaires beaucoup moins expérimentés et bien plus fragiles. Louis est un postulant évident pour la quête d'un second sacre en majeur, on attend les confrontations avec les tous meilleurs sur le PGA Tour.



Le thaïlandais Thongchai Jaidee et le triple vainqueur de majeur Padraig Harrington viennent compléter le top 5.  

Le PGA Tour

Le circuit américain poursuivait sa tournée sur la merveilleuse île d'Hawaii qui accueillait un champ de joueur complet dans la baie d'Honolulu. Le Sony Open est souvent l'occasion de découvrir les nouveaux joueurs du circuit, cette année fut un cru exceptionnel. Les rookies Scott Langley et Russel Henley se sont livrés à une démonstration sur les 3 premiers tours, reléguant les habitués du circuit à de simple figurant. C'est au final le talentueux Russel Henley qui empoche le sésame, assez facilement, réitérant un troisième 63 sur quatre tours et frôlant ainsi tous les records avec son 256. Il y a décidément du Tiger Woods dans le jeune homme, qui avec cette fabuleuse victoire s'offre 2 années d'exemption sur le Tour, mais surtout une participation au Master, au Players et à l'US PGA. Un coup de maître, mais on reparlera très vite de ce joueur.

 
Scott Langley fit lui aussi une entrée remarquable sur le Tour. Seul l'expérimenté Tim Clark tenta de déstabiliser la jeunesse avec sa science du jeu, mais il partait de trop loin. Parmi les rescapé de Kapalua, Matt Kouchar est le seul à réitérer un top 10, prouvant que le vainqueur du Players 2012 est en forme.


dimanche 13 janvier 2013

Création des posts du golf

Joueur amateur, fan, assidu des circuits professionels, je me propose de partager cette passion pour le golf. Pour les débutants et ceux qui ne connaissent pas bien le golf, deux pages sont à disposition : le golf pour les nuls, et un lexique du golf.


Janvier, en Ile de France, n'est pas la période idéale pour arpenter les fairways, cela laisse donc un peu de temps à la création de ce blog. La saison 2013 vient de commencer sur les circuits professionnels (PGA et European Tour) sous des conditions météorologiques difficiles en dépit des destinations paradisiaques telles qu'Hawaii et l'Afrique du sud.



Cependant ces premiers tournois, bien que présentant pour certains des champs de joueurs réduits permettent d'identifier des joueurs en forme, avant l'entrée en lice des grandissimes favoris.

Journal du Tour Semaine 1


 

Le Hyundai Tounaments of Champions, joué pour le compte du PGA Tour sur le somptueux Plantation Course à Kapalua (Hawaii), réunissait tous les principaux vainqueurs 2012 du tour. Retardé de deux jours en raison d'une météo exécrable, le tournoi fut réduit à 54 trous répartis sur 3 tours, le tout sur seulement 2 jours de jeu! C'est le surpuissant Dustin Johnson qui l'emporta sur un inaltérable Steve Stricker qui malgré une blessure donna une réplique de premier ordre à base de précision, petit jeu et putting efficace, très loin donc de ses difficultés rencontrées lors de la dernière Ryder Cup. Mais Dustin Johnson a récité un golf du tee au green de toute beauté et si son putting n'avait pas été en retrait le tournoi aurait été plié au bout de deux tours, tant ses occasions d'eagle et de birdie furent nombreuses. C'est certainement ce qu'il manque encore à ce fabuleux attaquant pour qu'il puisse remporter un tournoi majeur, à suivre...




Notons que l'on retrouve dans ce premier top 10, sept joueurs de talents membre de la dernière Ryder Cup dont Brandt Snedeker, vainqueur de la dernière Fedex cup, Keegan Bradley et Bubba Watson tous les deux vainqueurs de majeur. Soit un premier leaderboard de rêve, même si les écarts sont importants.