L’actualité golf de la semaine s’est focalisée sur le deuxième rendez-vous des championnats du monde à Doral. Cette semaine les favoris étaient au rendez-vous et ils se sont expliqués sur ce magnifique parcours.
Woods: le retour du Boss
Il y a 4 semaines, je titrais après sa facile victoire à Torrey Pines, Le tigre est-il réellement de retour. Un WGC en match play plus tard et une élimination au premier tour, suivi d’un Honda Classique poussif avec trois journées dans le Par et un dernier tour encore plus difficile, l’euphorie retombait peu à peu. Les spécialistes du swing de Woods soulignaient sa fragilité et sa violence : drives aléatoires et profondeurs des attaques de green trop imprécises. Seul son putting semblait revenir à un bon niveau.
Cette semaine, nous avons assisté à la mise en pratique de tout le travail qu’il effectue depuis 18 mois avec son nouveau Coach. Certes, Il lâche encore des drives très à droite et ne maîtrise qu’un seul effet (le fade) sur les mises en jeu. Mais pour le reste, son niveau de jeu semble complètement aboutit. Les attaques de green notamment ont considérablement progressé et cela change tout, car il touche les greens en se positionnant non pas à 10 – 15 mètres des drapeaux, mais dans des cercles de plus en plus restreints. Ajoutez un putting redevenu redoutable à moins de 3 mètres, Tiger a sorti des statistiques sur le strokes Gained putting remarquables (Voir définition du Strokes gained putting* en fin d’article). Il sort en tête et loin devant sur cette statistique qui on le sait est la clé du scoring en golf. Car elle est une condition nécessaire à la réalisation de birdie. Et Tiger Woods réalisa beaucoup, beaucoup de birdies sur ce tournoi, 9 sur le premier tour, 8 sur le second et 7 au troisième tour soit 24 birdies en 3 tours (record). Il termina le tournoi à 27 birdies, à seulement une réalisation de son propre record. Il remporte ce WGC pour la 7ième fois, portant à 17 ses victoires dans un WGC et à 76 ses victoires chez les professionnels (à maintenant seulement 6 victoires du record de Sam Snead!).
Cette semaine, nous avons assisté à la mise en pratique de tout le travail qu’il effectue depuis 18 mois avec son nouveau Coach. Certes, Il lâche encore des drives très à droite et ne maîtrise qu’un seul effet (le fade) sur les mises en jeu. Mais pour le reste, son niveau de jeu semble complètement aboutit. Les attaques de green notamment ont considérablement progressé et cela change tout, car il touche les greens en se positionnant non pas à 10 – 15 mètres des drapeaux, mais dans des cercles de plus en plus restreints. Ajoutez un putting redevenu redoutable à moins de 3 mètres, Tiger a sorti des statistiques sur le strokes Gained putting remarquables (Voir définition du Strokes gained putting* en fin d’article). Il sort en tête et loin devant sur cette statistique qui on le sait est la clé du scoring en golf. Car elle est une condition nécessaire à la réalisation de birdie. Et Tiger Woods réalisa beaucoup, beaucoup de birdies sur ce tournoi, 9 sur le premier tour, 8 sur le second et 7 au troisième tour soit 24 birdies en 3 tours (record). Il termina le tournoi à 27 birdies, à seulement une réalisation de son propre record. Il remporte ce WGC pour la 7ième fois, portant à 17 ses victoires dans un WGC et à 76 ses victoires chez les professionnels (à maintenant seulement 6 victoires du record de Sam Snead!).
Une victoire Woodienne
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McIlroy et Woods (1er round) |
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McDowell félicite Woods et s'incline (round 3) |
Il rentre un eagle et un birdie sur les deux premiers trous. Mais Woods ne se laisse pas impressionner et réplique par birdie sur les 3 premiers trous. Square sur ces 3 premiers trous d’anthologie, Woods conserve donc ses 2 coups d’avance initiaux. Mais il commence à montrer quelques signes de faiblesse, il sauve un par au trou N°4 avant de commettre le bogey sur le 5. Dans le même temps Gmac fait par sur le 5 et birdie 6. Les deux hommes passent all square après 6 trous.
Les trous 7 et 8 sont la clé du tournoi. Sur le 7 Woods fait le Par mais McDowell a un putt pour birdie accessible pour prendre la tête du tournoi. Il rate. Sur le 8 Woods négocie plutôt bien et rentre le putt pour birdie. McDowell a également le putt pour égaler, il rate. Woods reprend la tête du tournoi.
Après un par sur le trou 9 pour les deux joueurs, les deux hommes basculent sur le retour.
Trou 10 - Par 5 : Birdie pour Woods, par pour Gmac (3 putts)
Trou 11 – Par 4 : Par pour Woods bogey pour Gmac
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Balle de woods coincée dans un palmier: un fan acrobate heureux |
Trou 14 – Par 4 : Par pour Woods, double bogey pour Gmac
Trou 15- Par 3 : Birdie pour Woods, par pour Gmac
McDowell lâche, et pointe désormais à six longueurs de Woods. La messe semble dite. Oui mais Gmac est un guerrier, il plante un eagle au 16 (-4), profite d’un bogey improbable de Woods (balle qui reste coincée dans un palmier) au 17 (-3).
Seulement 3 coups de retard au 18, tout reste possible. McDowell sauve un Par grâce à un putt magique de 34 mètres qui manque de tomber. Mais Woods enfonce le clou et rentre un putt de 6 mètres sur le 18 pour reprendre 4 coups. Le tigre redevient carnassier!
Ce troisième round est sans aucun doute un des plus jolis bras de fer, remarquable. La journée de dimanche ne ménagea pas le même suspense. Notons deux jolies performances sur cette dernière journée, Rory McIlroy qui joua un encourageant 65 pour sauver sa première place mondiale et Adam Scott un surprenant 64… trop tard. Sergio Garcia est également dans le coup.
*Le Strokes Gained Putting
Il s’agit de la statistique « officielle » du PGA tour pour mesurer la performance des joueurs au putting. Elaborée par Mark Broadie, professeur à Columbia Business School, la statistique permet de mesurer le nombre de putt qu’un golfeur prend par rapport à la moyenne du PGA Tour sur des putts de distance équivalente.
Exemple simple : sur les putts de 33 pieds, la moyenne du PGA tour est de deux Putts. Si un joueur sur ces distances ne prend qu’un putt , il gagne 1 coup. La statistique se déclenche sur chaque putt et permet ainsi de dégager une moyenne par joueur. Tiger woods a réalisé un 1.969, soit presque 2 coups de gagnés sur la moyenne des joueurs. Longtemps le putting a été uniquement mesuré par le nombre de putt par round et la non prise en cause de la distance est souvent trompeuse. Je consacrerais un prochain post sur les principales statistiques au golf (il en existe de nombreuses)
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